Le logement a jusqu’à présent échappé à la réforme en cours de l’État- providence.
Un processus de recentrage semble cependant s’amorcer, mais de façon rampante, par des mesures d’économies successives auxquelles une vision d’ensemble fait défaut et dont le projet de revenu universel d’activité révèle les limites, voire les dangers.
Or c’est l’avenir de la politique du logement qui est en jeu : il mérite un débat.
L’État peut-il éviter de restreindre la cible de sa politique au logement (ou à l’hébergement) des populations les plus modestes ? Dans l’hypothèse d’un recentrage, par qui seront prises en charge les actions de régulation du marché, qui devront être mieux ciblées mais resteront d’autant plus nécessaires que le processus de métropolisation a toutes chances de se prolonger, voire de s’amplifier ?
Le logement et l’Etat-providence. Y a-t-il une alternative au recentrage de la politique du logement sur les plus démunis ? Un ouvrage de Jean Bosvieux et Bernard Coloos, à paraître le 12 mars dans la collection Les Ozalids d’Humensis.
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